Moins, c'est mieux
La perfection est atteinte non pas lorsqu’il n’y a plus rien à ajouter, mais lorsqu’il n’y a plus rien à retirer »
Antoine de Saint-Exupéry
« Ajouter »
Ce petit mot est extrêmement dangereux pour ton business (et ta santé mentale).
Plus tu ajoutes d'outils, de stratégies, d'offres, de conditions, de dépendances, de systèmes... plus tu deviens esclave d'une usine à gaz infernale.
Tu accumules la charge mentale, tu te sens tiraillé dans tous les sens, tu n'arrives plus à sortir la tête du guidon.
Tu passes plus de temps à optimiser tes systèmes, organiser tes projets et corriger des bugs qu'à avancer concrètement.
Tu crois être productif alors que tu es juste occupé.
La complexité est un piège : elle te donne une illusion de sérieux (si c'est tant sophistiqué, ça doit marcher non ?) alors qu'elle te génère juste un stress épouvantable.
Rappel : on est des créateurs, pas des techniciens.
Le secret pour bâtir un business léger, rentable et durable... ce n’est pas de rajouter mais de retirer.
Faire moins... et mieux.
Le biscornu simplet (à gauche) et le hacker ultra-intelligent (à droite) utilisent la même stratégie bêtement simple... pendant que la masse se prend la tête avec des systèmes inutilement complexes.
Le vrai job d’un créateur
Tu connais le principe de Pareto : 20% de tes efforts produisent 80% de tes résultats.
Tout le monde comprend ce principe en théorie, mais très peu exploitent vraiment son potentiel.
Le minimalisme entrepreneurial (mon concept du moment) consiste juste à appliquer sauvagement le principe de Pareto dans tous les aspects de ton business.
Sortir la tronçonneuse, découper tout ce qui dépasse, garder seulement l'essentiel.
Tous les business sont différents, mais si tu es créateur comme moi, ton vrai travail c’est juste trois choses :
Créer du contenu.
Lancer des offres.
Aider tes clients.
Le reste, c'est du bruit.
Le balékouillisme entrepreneurial
Ce concept – inspiré d'un célèbre chef kebabier – peut sembler étrange à première vue, mais il nous enseigne une philosophie profonde.
Le balékouillisme entrepreneurial consiste à se battre royalement les steaks des petites tâches superficielles qui ajoutent de la complexité absurde à ton activité.
Par exemple :
▼ Construire un dashboard Notion ultra-sophistiqué pour impressionner tes 3 potes de Linkedin au lieu de juste écrire tes tâches du jour sur un post-it et te mettre au boulot
▼ Filmer tes vidéos en 4k avec une grosse caméra réflex + éclairage studio pour faire des vidéos comme Yomi alors que t'as même pas 200 abonnés
▼ Répéter 10 fois chaque phrase de ton script pendant le tournage juste parce que tu bafouilles un peu
▼ Passer des heures à rajouter des zooms, b-rolls et effets de style au montage en imaginant que c’est ça qui rendra ta vidéo performante
▼ Retester 4 variations de la miniature de ta dernière vidéo Youtube pour essayer de gratter 50 vues
▼ Passer des mois à brainstorm tout seul avec ChatGPT pour structurer l'offre parfaite du premier coup, au lieu de tester la demande avec un MVP rapide
▼ Tester toutes les polices, couleurs et autres gadgets pour créer une jolie page de vente léchée alors que tu n'as même pas encore validé ton offre
▼ Lancer des campagnes de A/B testing pour augmenter de 0,06% le taux de conversion de ta page de capture
▼ Faire de la "veille concurrentielle" sur instagram et finalement perdre 1 heure à scroller des Reels abrutissants
En vérité... tu peux juste décider de t'en foutre.
Pas besoin de t’infliger cette torture.
Ferme ton ordi, sors te promener, achète toi une glace, lis un bouquin, profite de ta journée.
Tu ne perds quasiment rien à ignorer ces tâches, mais tu récupère ton temps, ta sérénité et ta clarté mentale
(ce qui aide aussi à sortir la tête du guidon et prendre de meilleures décisions pour ton business)
Le fond prime sur la forme
Le plus important c'est la clarté du message.
Du moment que ton idée est claire et percutante, la forme est secondaire.
C'est vrai pour tes vidéos, newsletters, pages de ventes, etc.
Plus tu te prends la tête à vouloir faire sophistiqué ou mignon, plus ça embrouille les gens (et moins ça marche).
Alors que balancer du contenu rapide et sale te permet de tester rapidement tes idées sans prise de tête et sans sacrifier la clarté du message.
Sam Sulek fait 100.000 vues par jour avec des vlogs à l'arrache aux titres brouillons... parce que les gens aiment suivre le personnage.
JK Molina gagne 100.000$ par mois avec une offre qu'il partage via un bête Google Doc... parce qu'il a l'expertise pour aider ses clients.
Par contre, la forme seule ne suffit pas.
Même le monteur de MrBeast sera incapable de faire décoller une vidéo ennuyeuse qui raconte des banalités.
Même un expert en copywriting à 1000€ la journée sera incapable de "réparer" ta page de vente si ta formation ne résoud aucun problème réel.
La stratégie du créateur minimaliste, c’est ignorer la forme et tout miser sur le fond.
Faire des pages simples et rapides avec TinyPages sans te reconvertir en web designer.
Raconter des choses intéressantes dans des vidéos moches filmées à l’arrache en qualité 720p.
C'est ce que j'ai commencé à faire sur ma chaîne business... et paradoxalement ça fait 2 à 3 fois plus de vues qu'avant, quand je faisais des efforts sur le montage.